Heartfulness : jusqu’où la transparence et l’ouverture ?


Comme chaque année, SRCM et SMSF indiennes ont rempli leur obligation de déclarer les donations étrangères qu’elles reçoivent (FCRA, Foreign Contribution Regulation Act - Ministry of Home Affairs, India). 

Patel Peyret Reddy, le trio qui mêne le Sahaj marg par le bout du nez 

 Dans mes précédents articles, j’ai insisté sur l’importance du couple Patel Peyret sur la destinée du Sahaj marg, le gourou 2.0 et la médium proclamée de Babuji. C’était oublier un peu vite l’influence de son grand argentier, Madhava Reddy, PDG indo-américain de HTC Global Services. 

Entre avril 2014 et mars 2015, sa société a encore effectué des donations pour plus d’un million de dollars, soit plus de la moitié du total des donations étrangères. Depuis 2006-2007, Madhava Reddy, sa famille, ses sociétés et sa fondation ont contribué au budget de ce mouvement à hauteur d’au moins 10 millions de dollars en 9 ans. C’est donc le premier contributeur étranger, avec en moyenne un tiers du total des donations à lui seul. 

De quoi peser lourd sur les décisions d’avenir du Sahaj marg ! N’est-il pas d’ailleurs l’un des rares privilégiés à disposer d’un cottage dans l’enceinte même du Babuji Memorial Ashram de Manappakkam… A l’égal de Chari en son temps ? 

Des limites à l’ouverture et à la transparence ? 

Avec Heartfulness, Patel a débuté une vaste opération d’ouverture de la Mission, après des années d’obscurantisme liées à la gestion de Chari. 

En France, les responsables de la SRCM ne se cachent plus. Au contraire, ils s’affichent dans les médias et communiquent tous azimuts, dans le but de dé-diaboliser leur mouvement jusque-là ostracisé. 

Résultat annoncé par la SRCM France : « La SRCM compte 1500 adhérents mais le nombre de pratiquants approcherait les 3000, selon ses responsables français. À Lyon, une centaine de pratiquants se réunissaient dans une salle rue Longue mais après les 1res Journées qui ont rassemblé 3 000 personnes en mai dans la Capitale des Gaules, le nombre d’adeptes a doublé et le groupe va déménager. (…) » in Le Journal de Saône et Loire du 2/01/2016. 

Les 2 manifestations Heartfulness organisées à Lyon par la SRCM en mai et décembre/janvier sont indéniablement un signal d’ouverture. J’ai même applaudi à ces opérations symboliques et le succès semble être au rendez-vous. Mais la transparence n’a-t-elle pas ses limites ? 

SRCM et SMSF publient la liste des donations étrangères qu’elles reçoivent par obligation et non par souci de transparence. Jamais leurs comptes n’ont été diffusés intégralement, jamais on n’a vu les comptes de la SHPT (leur filiale qui gère les publications), jamais non plus les comptes de l’école LMOIS… 

Voilà de quoi s’interroger et douter ! Pourquoi ne pas jouer la transparence jusqu’au bout s’il n’y a rien à cacher ? Conclusion, si rien ne change : que cachent-ils donc ? 

Quand on joue la transparence, il faut l’assumer et aller jusqu’au bout… 

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